Fonds Euro vs. Livret A : le match 2023 !

Le 1er août dernier, le taux de rémunération du livret A a été maintenu à 3% et ce, au moins jusqu’au 31 janvier 2025. Rappelons que ce même taux avait subi trois hausses en 18 mois, pour passer de 0,5% début 2022 à 3% début 2023. Le ministre de l’Economie a préféré cette fois-ci déroger à la formule automatique de calcul (basée sur l’inflation et les taux d’intérêt du marché monétaire) pour éviter de pénaliser le financement du logement social.

Parallèlement, le taux de rémunération moyen du fonds Euro a amorcé un début de retournement en 2022 (1,91%) mettant fin à deux décennies de baisse continue (de 5,3% en 2001 à 1,28% en 2021) dans le sillage de la baisse des taux obligataires.

 

(source : ACPR, France Assureurs, Banque de France, Cabinet Philippe Ouanson)

Ces deux supports d’épargne sont souvent comparés. Ils ont en effet en commun d’offrir la garantie en capital (certes, de natures différentes) et la liquidité. Pour autant, ils affichent davantage de différences : plafond de versement (22 950 € depuis 2013), exonération fiscale et intérêts à la quinzaine pour le livret A – pas de plafond, fiscalité des rachats spécifique à l’assurance-vie, fiscalité successorale avantageuse pour le fonds Euro. De nombreux épargnants n’hésitent pourtant pas à remplir les divers livrets réglementés (Livret A, LDDS) de la famille en guise de stratégie de placement.

Nous assistons depuis mi-2023 à une offensive remarquée des assureurs, notamment via les contrats distribués par les CGP, pour relancer la collecte sur le fonds Euro. Ainsi, à la politique de bonus d’encours fréquente sur ces contrats haut-de-gamme (attribuant un bonus de rémunération au fonds Euro en fonction de la part d’unités de comptes dans le contrat), s’ajoute désormais un ‘boost’ sur les versements et souscriptions en 2023, quelques fois garanti également en 2024.

Bien que les politiques commerciales varient d’un assureur à l’autre, elles laissent espérer un taux de rémunération net de frais de gestion (qui ne sera connu qu’en fin d’année) supérieur à 3% en 2023 – voire au-dessus de 4% pour les mieux-disants. Pour 2024, la rémunération du fonds Euro sur les versements 2023 dépendra bien sûr de l’évolution de l’inflation et des taux obligataires. Cependant, l’épargnant est assuré d’obtenir sur ses versements 2023 en fonds Euro, une rémunération de 1,5% à 2% au-dessus du taux de base 2024.

Le cabinet Philippe Ouanson reste à votre disposition pour étudier toute stratégie de versement / souscription sur vos contrats d’assurance-vie.

Marchés Financiers 2022 : une année atypique !

Retour sur la performance des marchés financiers en 2022

Historiquement (1928 – 2022), les années de mauvaise performance sur les marchés obligataires (hausse des taux de marché) ont en général été associées (à l’exception de 1931 et de 1969) à de plutôt bonnes performances sur les marchés actions (cf. graphe ci-dessous, quadrant sud-est).

L’inverse est moins systématique mais on peut noter parmi les années de krach sur les marchés actions quelques belles performances sur les obligations (1932, 2002 ou 2008) lorsque la banque centrale est obligée de baisser drastiquement ses taux d’intérêt (cf. graphe ci-dessous, quadrant nord-ouest).

– Actions US : S&P 500 rendement total dividendes nets réinvestis      – Obligations US : rendement total, 70% US T Bond + 30% BBB/Baa Corporate Bonds

(sources : NYU Historical Returns on Stocks Bonds and Bills – calculs : Cabinet Philippe Ouanson)

Ce constat a donné lieu outre-Atlantique à la fameuse stratégie 60/40 consistant à maintenir un portefeuille investi à 60% en actions et à 40% en obligations. Bien que cette stratégie soit loin d’offrir une quelconque martingale (et qu’elle ignore les autres classes d’actifs telles que l’immobilier), elle permet de réduire la volatilité des rendements et n’a que rarement généré des rendements en dessous des -15% (1930, 1931, 1937, 1974, 2008 et 2022).

L’année 2022 s’inscrit comme celle de la pire performance conjointe entre marchés actions et marchés obligataires sur fond de hausse des taux liée aux craintes inflationnistes. La performance négative des obligations est particulièrement atypique en raison du niveau extrêmement bas des taux d’intérêt fin 2021. La hausse des taux n’en a fait que plus de dégâts.

Il faut néanmoins relativiser cette contreperformance en soulignant la performance spectaculaire réalisée par les actions entre 2019 et 2021 (+100% sur 3 ans pour l’indice large américain), ainsi que par les obligations sur la même période (+20% pour les obligations US). Le millésime 2022 restera donc comme celui de la fin d’une anomalie (les taux zéro et taux négatifs) et de la brusque correction des excès liés au Covid sur les marchés financiers.

L’équipe du cabinet OUANSON reste à votre disposition pour toute question relative à l’allocation de vos portefeuilles.

Loi Énergie Climat

LA LOI ÉNERGIE CLIMAT : LES GRANDS PRINCIPES

La loi relative à l’énergie et au climat a définitivement été adoptée par les parlementaires et promulguée au Journal officiel en novembre 2019, puis renforcée en 2021.

Elle a pour objectif l’actualisation de la politique énergétique de la France afin d’atteindre :

  • Une neutralité carbone à l’horizon 2050 ;
  • Une baisse de 40 % de la consommation en énergies fossiles en 2030 ;
  • Et une réduction de 50 % de la part du nucléaire.

La loi énergie climat adopte aussi plusieurs mesures pour lutter contre les logements énergivores dits “passoires thermiques”.

L’ensemble de ces mesures sont applicables aux logements dits “à usage d’ habitation”. Ainsi, les locations saisonnières ne sont pas concernées.

Le Diagnostic de Performance Énergétique dit DPE permet de connaitre la consommation d’énergie primaire et la quantité de gaz à effet de serre émise; catégorisé en 7 classes de A à G (A correspondant à la meilleure performance, G à la plus mauvaise):

 

Les nouvelles classes énergétiques s’établiront de la manière suivante :

  •     Classe A : Moins de 70 kWh/m2/an et de 6 kg CO2/m2/an,
  •     Classe B : De 70 à 110 kWh/m2/an et de 6 à 11 kg CO2/m2/an,
  •     Classe C : De 110 à 180 kWh/m2/an et de 11 à 30 kg CO2/m2/an,
  •     Classe D : De 180 à 250 kWh/m2/an et de 30 à 50 kg CO2/m2/an,
  •     Classe E : De 250 à 330 kWh/m2/an et de 50 à 70 kg CO2/m2/an,
  •     Classe F : De 330 à 420 kWh/m2/an et de 70 à 100 kg CO2/m2/an,
  •     Classe G : Plus de 420 kWh/m2/an et plus de 100 kg CO2/m2/an.

 

L’équipe du cabinet OUANSON reste à votre disposition pour toutes questions relatives à vos investissements immobiliers.

Trophée OR pour FININDEP

FININDEP reçoit le trophée du meilleur groupement en Gestion de Patrimoine.

Un grand bravo à toute l’ équipe .

Expédition 7ème Continent – Octobre 2021

 

Le Cabinet soutient l’ONG “Expédition 7e Continent”,

Elle œuvre pour un océan préservé en combinant des savoir-faire scientifiques, pédagogiques, médiatiques structurés autour d’un engagement commun par l’action et les solutions.

Une URGENCE partagée : comprendre et réduire la pollution plastique pour une planète préservée.

Aucun océan n’est préservé par la présence massive de plastiques qui véhiculent des perturbateurs endocriniens, métaux lourds et autres polluants et sont autant de pièges pour la biodiversité avec un impact probable sur la santé humaine.

Pour plus d’information, nous vous invitons à consulter leur site ici.

 

Investissement en Girardin Industriel

Objectif

Réduire votre pression fiscal sur les revenus 

Versement éligible à l’investissement outremer dit « Girardin Industriel »

 

Explication du dispositif « GIRARDIN INDUSTRIEL »

La loi Girardin est un dispositif de défiscalisation récompensant l’investissement privé en outre-mer d’un avantage fiscal : vous diminuez l’impôt sur les revenus.

En tant que résident fiscal français, vous avez la possibilité d’investir dans des opérations d’investissements Industriels outre-mer qui vous permettent de bénéficier, dès l’année qui suit votre souscription (principe du dispositif de défiscalisation « One Shot »), d’une réduction d’impôt.

Nos partenaires, pour réaliser un investissement, créent une SNC qui achète un matériel identifié par l’entreprise ultra-marine et lui loue pendant une période de 5 ans minimum. Cette société qui exploite le matériel dans  les  DOM-TOM  en  devient  locataire  via  le  versement  d’un  loyer  environ  30% inférieur au remboursement d’un crédit classique,  grâce  à  la  partie de l’avantage fiscal que la  SNC  lui  rétrocède.

Trois intervenants participent au financement du projet industriel :

  • l’entreprise DOM-TOM grâce à un apport initial d’environ 10% du prix du matériel
  • un organisme financier pour environ la moitié
  • les investisseurs fiscaux via leur apport correspondant à 30% de la valeur du bien

Au terme de la période locative de 5 ans, le matériel devient propriété de l’exploitant ultramarin.

 

♦ Report de la réduction d’impôt sur 5 ans

La réduction d’impôt s’impute sur le montant de l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année au cours de laquelle l’investissement a été réalisé.

Si l’impôt est insuffisant pour absorber en totalité la réduction dont le contribuable bénéficie, l’excédent est reportable sur l’impôt dû au titre des 5 années suivantes sous réserve de respecter le plafonnement global des niches fiscales.

 

Plafonnement de la réduction fiscale

Chaque contribuable peut bénéficier d’avantages fiscaux dans la limite de 10 000€ par an. Pour les investissements outre-mer, il existe un plafond spécial de 8 000€ qui vient s’ajouter au plafond de droit commun. Ainsi, un investisseur, par le biais de son investissement Girardin Industriel, dispose d’un plafond global de 18 000€.

 

Avantages & Inconvénients / Risques

Avantages Inconvénients
• Importance de la réduction d’impôt

• Immobilisation du capital sur une courte durée

• Engagement de conservation et de maintien des biens à leur affectation de 5 ans

• Possibilité de report du surplus de réduction d’impôt sur 5 ans

• Certaines activités et investissements n’ouvrent pas droit à la réduction d’impôt car non éligibles au dispositif

• Avantages fiscaux soumis à des plafonnements

• Rétrocession indirecte importante de la réduction d’impôt au profit du locataire.

 

 

Risques pour l’investisseur

Une souscription en loi Girardin peut faire courir des risques financiers et fiscaux à l’investisseur.

 

Risques financiers

En tant qu’associé d’une SNC, l’investisseur devient solidairement et indéfiniment responsable des dettes de la société. Cependant, il convient de noter que le risque financier ne porte que sur (en moyenne) 65 % du montant des biens industriels financés par la SNC (soit la part financée par un emprunt bancaire), l’autre partie étant financée par l’apport des associés. Cependant une clause de non recours contractuelle peut être prévue afin que la banque ne puisse pas aller rechercher les investisseurs particuliers.

 

♦ Risque de rectification fiscale

L’administration peut appliquer une rectification de la situation fiscale d’un investisseur si une opération financée par la SNC ne respecte pas l’ensemble des contraintes légales. Dans le cas d’un défaut de l’exploitation du matériel pendant le délai légal de 5 ans, le service des impôts peut appeler l’associé de la SNC pour le remboursement de 100% de la réduction d’impôt obtenue au titre du dossier concerné.

 

Cas Pratique

En investissant 10 000 € en Janvier 2021, vous bénéficierez d’une réduction d’impôt sur vos revenus 2021 de 13 200 €, soit une rentabilité de 32% et un gain fiscal de 3 200 €.

 Votre investissement de 2021 sera déclaré à l’administration fiscale en avril 2022, et vous sera restitué avec le gain fiscal à l’été 2022.

Le Plan d’Epargne Retraite (PER)

 

Le nouveau Plan d’Epargne Retraite, permet d’économiser dans un cadre fiscal avantageux, pendant votre vie active pour obtenir à partir de l’âge de la retraite, un capital ou une rente.

 

→ Comment ça fonctionne ?

Le PER individuel est ouvert à tous. Il n’y a pas de condition liée à l’âge, à la situation professionnelle (demandeur d’emploi, salarié, travailleur non salarié) ou à la résidence fiscale.

Le PER Individuel est alimenté par : ⇒ Vos versements volontaires
⇒ Les sommes issues de votre intéressement, de votre participation ou encore de votre compte épargne temps
⇒ Des transferts de votre épargne investie sur d’anciens produits d’épargne retraite (PERP, Madelin, Préfon, PERCO, etc.)

 

Votre capital investi est indisponible jusqu’à votre retraite.

 

Principes Exceptions
Lorsque vous avez atteint l’âge de la retraite, vous pouvez demander que l’épargne accumulée dans votre PER individuel soit versée :

• Soit en capital

• Soit en rente

• Soit partiellement en capital et en rente

 

 

 

 

Il est possible de récupérer votre épargne en capital de façon anticipée dans les cas suivants :

• Acquisition de la résidence principale

• Invalidité du titulaire, de ses enfants, de son conjoint ou partenaire de Pacs

• Décès du conjoint ou du partenaire de Pacs

• Expiration des droits aux allocations chômage

• Surendettement

• Cessation d’activité non salariée à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire

 

Les sommes versées sur votre PER individuel sont déductibles de votre revenu imposable dans la limite de 10 % de vos revenus professionnels (maximum 32 419 € de déduction pour 2020).

L’économie d’impôt dépend de votre taux marginal d’imposition.

 

Fiscalité à la sortie des versements volontaires :

Vous avez déduit les versements PER de votre revenu imposable

Vous n’avez pas déduit les versements PER de votre revenu imposable
Sortie en rente

La rente est imposée chaque année à l’impôt sur le revenu après un abattement de 10 % (comme les pensions de retraite) et aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 % sur une fraction de la rente (selon votre âge au jour du 1er versement, 40% si vous avez entre 60 et 69 ans).

Sortie en rente

Seule une fraction de la rente (selon votre âge au jour du 1er versement, 40% si vous avez entre 60 et 69 ans) est imposée chaque année à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %, après un abattement de 10 % (comme les pensions de retraite).

Sortie en capital

• La part correspondant aux versements volontaires est imposée au barème de l’impôt sur le revenu (pas de prélèvements sociaux)

• La part correspondant aux intérêts générés par le contrat est taxée au prélèvement forfaitaire unique (PFU à 30 %)

 Sortie en capital

• La part correspondant aux versements volontaires est exonérée d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux

• La part correspondant aux intérêts générés par le contrat est taxée au prélèvement forfaitaire unique (PFU à 30 %)

 

→ Points de vigilance

Si vous versez sur un contrat épargne retraite (PERP, PER) et que vous déduisez ce montant de votre revenu imposable alors vous pouvez demander la baisse de votre taux de prélèvement à la source (et donc des acomptes), sous réserve d’un écart d’au moins 10 % entre le montant du prélèvement actuel et celui modifié.

En cas de décès, l’épargne de votre PER “assurance” est transmise aux personnes de votre choix (appelées bénéficiaires), selon la répartition que vous aurez prévue dans la clause bénéficiaire.

La fiscalité applicable est celle de l’assurance-vie (sauf exceptions pour versements périodiques pendant 15 ans, ou selon la qualité de certains bénéficiaires).

 

→ Combien ça coûte ?

Les principaux frais d’un PER individuel sont :

  • Les frais d’entrée : prélevés à chaque fois que vous faites un versement sur votre contrat (Au maximum de 5 %, ils servent à rémunérer votre conseiller et la compagnie d’assurance).
  • Les frais de gestion : selon les supports choisis, des frais de gestion ou d’accès dans les fonds peuvent s’ajouter au frais de gestion du PER.
  • Les frais de transferts: au maximum de 1 % et aucun frais si le plan a plus de 5 ans.
♣ Aucun frais n’est appliqué pour sortir l’épargne de votre PER. Seule la fiscalité (impôt et prélèvements sociaux) est due au terme du contrat.

 

→ Avantages et Inconvénients

Avantages Inconvénients
• Avantage fiscal à l’impôt sur le revenu (charge déductible du revenu)

• Versements libres, sans condition de montant

• Constituer une retraite complémentaire non liée au système par répartition

• Placement à long terme, épargne indisponible jusqu’à la retraite

• Imposition du capital à la sortie si les sommes versées au PER ont été déduites du revenu imposable

 

 

→ Mise en place

 1. Souscription du contrat  2. Vie du contrat 3. Retraite de l’assuré
⇒ Versement Initial

⇒ Versements réguliers

⇒ Sortie en capital ou rente viagère selon le choix du titulaire

⇒ Déblocage anticipé éventuellement

 

→ Exemple d’impact possible sur versement :

Hypothèse :

  • 5 000 € versés en 2020,
  • Tranche Marginale d’imposition de 30 %

Le montant de l’impôt sur les revenus 2020  sera alors diminué de 1 500 €.

Il est également envisageable de mettre en place des versements programmés permettant de lisser l’effort de trésorerie.

Souscrire au capital de PME pour réduire son impôt sur le revenu

La souscription au capital de PME (Petites et Moyennes Entreprises) permet le développement de nouvelles entreprises en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse.
Elle ouvre droit à une réduction d’impôt sur le revenu (IR), sous certaines conditions.

Ces investissements permettent de diversifier son patrimoine et de bénéficier de performances potentiellement supérieures à un investissement traditionnel grâce au secteur du non coté.

 

Quelques Conditions

La société doit être une PME au sens de l’Union Européenne, non cotée et exercer une activité effective (commerciale, industrielle, artisanale, libérale, agricole).

Le souscripteur doit être fiscalement domicilié en France. Et doit s’engager à conserver les titres pendant 5 ans.

 

Avantages Fiscaux

L’année de la souscription, vous obtenez une réduction d’impôt de 25% maximum de votre investissement. (Investissement réalisé avant le 31 Décembre 2020).

Personne seule Couple (marié ou pacsé)
Investissement maximum 12 000 € /an Investissement maximum 24 000 € /an
Réduction d’impôt maximum de 3 000 € Réduction d’impôt maximum de 6 000 €

Les éventuels gains réalisés lors de la revente de vos parts ne sont soumis qu’aux prélèvements sociaux de 17,2 %.

 

Le fonctionnement

Le FCPI est un outil de placement collectif qui met en relation des investisseurs pour financer le développement d’entreprises innovantes. Il doit être composé d’au moins 70 % de parts de sociétés innovantes.

1/Période de souscription (quelques mois) 2/Période d’investissement (quelques mois)

3/Gestion active

des participations (+/- 5 ans)

4/Période de remboursement (quelques mois)
Pour le FCPI (actions menées par la société de gestion)
Elle collecte l’épargne et enregistre les souscriptions Elle sélectionne les PME et utilise les fonds collectés pour acheter des parts de ces entreprises. Elle accompagne les PME dans leur développement. Elle cède ses participations dans les différentes PME puis rembourse les investisseurs.
Pour vous
Vous souscrivez au FCPI Blocage de votre épargne Vous recevez votre épargne progressivement au fil des cessions

 

Profil de risque

La durée de vie d’un FCPI est, en général, de 8 à 12 ans si on prend en compte les 4 périodes (souscription, investissement, gestion et remboursement). Pendant ce temps, votre épargne est bloquée, vous ne pouvez pas en disposer.

L’investissement dans des entreprises innovantes à fort potentiel de croissance est très risqué. Le rendement n’est pas toujours au rendez-vous et l’épargne récupérée après fermeture du FCPI peut être inférieure au montant investi.

Cet investissement comporte un ensemble de risques, rien ne garantit que le fonds atteindra ses objectifs de rentabilité et que les sommes investies seront recouvrées.

•Risque de perte en capital Les instruments financiers sélectionnés par la société de gestion connaitront les évolutions et les aléas du marché.

•Risque dû à l’absence de liquidité L’univers d’investissement du fonds ne présentant pas une liquidité équivalente aux marchés côtés, il pourra rencontrer des difficultés à céder ses participations dans les délais et au prix souhaité.

•Risque lié à la gestion discrétionnaire L’appréciation de la qualité des sociétés selon des critères stricts n’élimine pas la possibilité d’une baisse des valeurs liquidatives

 

Les coûts

Frais d’entrée
Maximum 5 % du montant investi, prélevés  lors de la souscription. Ils servent à rémunérer le conseil qui vous a été délivré.
Frais de gestion
3 à 5 % de l’épargne gérée, ils sont prélevés chaque année. Ils servent à rémunérer le travail d’expertise de la société de gestion.

 

Vous investissez 10 000 € dans un FCPI, les frais d’entrée sont de 3,5 % et les frais de gestion de 4 %. Ainsi vous payerez 350 € de frais d’entrée et 3 200 € de frais de gestion sur 8 ans. Soit au total 3 550 € soit 35 % du montant investi.

 

Avantages Inconvénients
Réduction d’impôt sur le revenu.

Diversification de votre patrimoine.

Placement dans des sociétés innovantes.

L’épargne est bloquée pendant ±8 ans.

Placement risqué.